Peut-on valoriser les créations issue du monde du logiciel libre ou de l’open, source et autres créations ouvertes ? Si oui, est-il possible de proposer un modèle permettant une valorisation, tout en restant dans l’esprit d’ouverture et de liberté de création permises par cette démarche ? Voilà ce qui a constitué le prétexte de la thèse que j’ai soutenu le 22 novembre 2007.
Résumé de la thèse
L’arrivée du web permis l’émergence de nombreux projets non marchands : Libres, ouverts ou Open Source, ces créations ne fondent pas leur valeur sur la rareté mais au contraire sur leur ouverture et leur foisonnement. De plus, ces projets n’émanent pas d’entreprises, mais d’organisations en apparence informelles qui ne vendent pas de produit, mais proposent de s’investir dans un projet. L’objectif de notre thèse est de proposer un cadre méthodologique permettant l’évaluation de la valeur des produits et des projets non marchands. Nous étudions la valeur, le phénomène technologique puis les outils de partage. Puis nous étudions les méthodes de recueil et de traitement des données. Enfin, nous nous penchons sur les méthodes d’évaluation de l’immatériel. Cette recherche nous permet de proposer un modèle d’évaluation de la valeur des projets non marchands de l’ère du web. Nous nous appuyons sur deux axes : l’attractivité et la pérennité et nous définissons 18 critères d’évaluation ainsi que qu’une échelle de pondération permettant de définir un graphique radial multi-critères permettant l’aide au choix. Notre modèle se destine au grand public souhaitant s’investir dans un projet.